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    Samedi 13/06, 17h, j’arrive à Vauhallan, super joli village du 91. Plein de traileurs sont là, en attendant le départ prévu à 18h15, je m’inscris, m’équipe, et m’allonge au pied d’un arbre non loin de la ligne de départ.

     J’observe …. Dossards rouges, les <st1:metricconverter productid="12 km" w:st="on">12 km</st1:metricconverter>, de nombreux coureurs pas trop typés trail, dossards noirs pour le23 bornes, là ils sont soit typé trail genre Range Rover, soit typé course sur route mais …..plutôt Ferrari que Dodoche. Etant plutôt trail  façon Méhari, j’observe et j’écoute.

     Un gars avec le tee-shirt finisseur du <st1:metricconverter productid="73 km" w:st="on">73 km</st1:metricconverter> des citadelles papote avec un gars plutôt profil commando ou pompier : « j’suis la en prépa de <st1:personname productid="la 6000 D" w:st="on">la  6000 D</st1:personname> ….. ». Bon ….. jolis calibres ….

     La sono nous informe du départ imminent, et briefing :

                .    au 10ème kilo séparation parcours 12 et 23 bornes

    .    pour le 23, deuxième partie de la course plus technique, de la boue est annoncée (mon sang de sanglier ne fait qu’un tour, chouette !)

    .    « préservez vous, buvez, il fait chaud et les 20 côtes font mal » ….

    .    ….

     Et top c’est parti. Il est 18h15.

     Au bout de la ligne droite du parc : petite route dans le village, et après 100m  de course, premier petit raidillon, à froid, malgré les 27°, ben ca fait mal aux gambettes. Ensuite traversés de champs, puis enchainement de montées/descentes, champs, forêts, monotraces, sentiers plus larges,  petites routes goudronnées …. Le rythme est rapide, trop pour moi je pense …. Les bénévoles, bouffés par les moustiques, nous guident à chaque intersection, et nous encouragent, très sympas, merci à eux et aussi aux grenouilles locales, qui au détour d’une mare nous font la sérénade (si si ! de vrai grenouilles ! des batraciens, quoi !).

     On passe le panneau du 10ème kilo, je peine, (déjà ^^), en moins d’une heure. Et là, quelques centaines de mètre plus loin, peut être après un raidillon, je ne sais plus trop, grosse défaillance, jambes en bois et très grosse fatigue. Je m’alimente, bois encore, et décide de lever le pied, dès que le terrain monte un chouilla, je me mets à marcher.

     Je tiendrai ainsi, en me forçant vraiment à recourir à chaque fois que le terrain redevient plat. Pour la première fois depuis que je cours, j’ai même des crampes qui montent dans les mollets …Dur dur … Alors je vous explique pas quand je lis les panneaux gentiment mis par les organisateur au détour d’un monotrace : « côte à 20% sur 200m environ » …..Pffff ….200m interminables montés en marchant, les mains poussant sur les cuisses.

    Bien sur, le tout dans la boue, moins qu’aux Citadelles, mais suffisamment pour perdre adhérence. Jusqu’au 18/19ème kilo, le moral était plutôt bas, j’avais l’impression de me faire doubler sans arrêt …. Et à un moment, une nana d’un club me double sur une partie plate et sèche, puis elle ralenti dans une partie descendante et boueuse à souhait. Comme d’hab, dans ces cas là, je fais du tout droit dans la boue et gambade (accélère) dans la descente  …et je la double à mon tour, cela me redonnera un peu de peps pour finir un peu mieux la course.

    Mais au final quelle belle course et que j’ai souffert ….. Temps final : 2h35 pour 23 bornes, je crois qu’il y a 500m de D+ (je dois vérifier).

     

    Avec le recul, je pense avoir payé mon manque d’entraînement, la fatigue cumulée avec le boulot, une course en fin de journée et la chaleur sur une course pas si simple. Je retire tout de même des points positifs, course sympa, jolie région, et coté sport, malgré mon manque de caisse, sur les partie technique : descente, boue, j’ai toujours de bon appuis.

     

    Voilà, ce fut chaud !

    Chaud pour la température !

    Chaud pour la difficulté !

    Chaud pour le manque de préparation !


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  • Voici un ptit trombinoscope de nos amateurs de course à pied, et de bouillasse !

    Tout d'abord, Ciloute, la reine de la boue

    Puis la Marie avec ses sprints de folie !

    Et Le Loub, le warrior qui fait fumer l'asphalte et la glaise ...

    Et votre serviteur, surnommé par certains le sanglier de St Prix.

     

     

     

     

    Certains sangliers lancent de nouvelles modes ... Mais rassurez vous, il adore l'eau et la boue ! 

     

     

     

     

     Ah, voilà notre hollandais volant, si si, un sanglier ca peut voler, regardez bien ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici un sacré défilé de mode lors du Paris-Versailles 2009, Carolette, quelle allure !

     

     

     

     

    Ce grand gaillard, en noir, pris en plein délit de fuite lors des Fugitifs 2009. C'est Fab, un autre coureur des bois, encore un azimuté ! (euh on se tient pas par la main parce qu'on a peur dans les bois, hein ? C'est juste qu'on étaient enchainés !)

     

     

     

     

     

     

     


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    Premier Mai 2009, pour la fête du travail, nous ce sera la fête  ......qui a dit fête du slip ? ....non, fête du trail, sous un superbe soleil.

     Une partie de l'équipe se retrouve à 8h30 à Issou pour le baptême du feu de Marie. Le point de départ est très beau, au milieu du parc du château d'Issou, on voit nos coureurs chevronnés s'approcher avec une envie terrible de foncer dans la nature.

     

     

     Peu après, après les formalités d'usage, nous nous équipons et demandons à d'autres traileurs fous d'immortaliser ce grand moment. 

     

    Avant le départ, au niveau des barnums de l'organisation, derniers préparatifs, je regarde le parcours de ce 20 bornes, et note les côtes, 5ème kilo, 12ème et 17ème, d'après le graphique, elles ont l'air sérieuses. Je me méfie, faudra partir tout doux.

     9h45, top départ ! Ciloute, Marie, Loub et moi, partons en fin de peloton, mais très vite, Loub et moi perdons les filles de vue. Le rythme semble rapide, mais bon, je m'accroche aux basques de notre ariégeois.

     Au bout d'une quinzaine de minutes, le rythme ne faiblit pas, et ce malgrés un faux plat qui dure, qui dure .... le terrain est sec, les ornières sont à négocier, mais c'est plutôt roulant. Je regarde mon cardio, et oh stupeur ! on tourne à 13,5 km/h. Purée, je vais exploser à ce rythme là ! Je lève le pied, Phil prend une cinquantaine de mètres d'avance, et l'écart se stabilise, il a aussi levé le pied.

     7ème kilomètre ...ben j'ai toujours pas vue la côte sévère, qu'est ce que c'est que ce bazard ? Au final, je m'aperçois qu'il y a peu de côte dure, mais plutôt de longs faux plats qu'il faut négocier en courant (juste 2 ptit coup de culs nous ferons marcher sur 50 mètres)..

     D'un coup, Phil sur un ptit raidillon se met à marcher, je le rejoint, nous sommes au 10ème kilo, on a bouclé cela en 53 minutes ...Ca cogne !  Continuant à courir, je quitte Phil qui se refera une santé plus tard.

     Pendant environ 1/2 heure, je suis resté au contact d'une coureuse de club, c'était amusant, sur terrain roulant, elle me doublait, et dès que les ornières étaient profondes, dures à négocier, où que de grande flaques de boue étaient présentes, ben je repassait devant (tu parles, elle évitait les mares, moi non, tout droit, forza ! ^^).

     

    Au bout de 1h49, je franchit la ligne d'arrivée, pour un parcours de 19,5 km, soit quasiment du 11 km/h de moyenne, j'suis content, ca a bien tourné. Phil boucle la ligne 1 minute plus tard, il a bien remonté, en fin de course, il a allumé comme une bête !

     

    En attendant les filles, séance d'étirements, regardez, j'ai pris le Loub en pleine séance de stretch endiablé !

     

     

    2h29 après le départ, voilà que les filles arrivent, je n'en reviens pas, elles ont tourné comme des pro. (vitesse moyenne de 8 km/h)

     Regardez cette arrivée (pardonnez la tremblote du caméraman ^^)

      

     

     Voilà, les filles sont devenues des traileuses hors pairs, les citadelles n'ont qu'à bien se tenir. Bravo à toutes les 2, et Marie, bienvenue dans le monde des traileurs !

     Aller, pour finir, je ne peux m'empêcher de mettre une photo de la team après la course.

     

    La journée finira par un ptit barbeQ, arrosé de la bière du vexin, bref, une BELLE JOURNEE DE SPORT !

     

    Ajout de quelques morceau choisis, héhé ! (20/05/2009 Merci Mamy ^^)

     

     

     

    Alors, il sont beaux, ils sont fiers nos sangliers ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                             Enfin, j'suis arrivée !

     

     

     

     

     

     

     

    Ah, le réconfort auprès des sangliers et des marcassins, un pure moment de bonheur !


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    12/04/2009, 6h du mat, départ du 73 km, lancé de Lavelanet, coeur du pays cathare. La météo est  ...... pourrie, il pleut depuis une semaine, la neige est annoncée à partir de 800m. Aie !
    Je suis un peu inquiet, les traileurs qui m'entourent , semblent tout droit sortis des revues spécialisés, des mutants de la course en montagne. Je papote avec un mec pour qu'il m'explique le balisage : "t'inquiètes pas, tu peux pas le louper". "Ah ok ...." mais je sais toujours pas comment sera ce balisage ... Arf, on verra bien.

    Une fois sortie de la ville, nous attaquons l'ascension de la crête de Madoual, raide, à la frontale, on évite tant bien que mal les mares de boues, cela ne durera pas... Rapidement, on se rend compte, que sous ce déluge, nous aurons les 73 km à parcourir dans des torrents de boue qui dévalent les sentiers de montagne. Grosse perte d'adhérence, qui non seulement ralenti, mais en plus pompe beaucoup d'énergie.

     

    Après 1h30 de course, nous arrivons sur une crête, et là, la magie du pays cathare, le soleil se lève, et entre 2 nuages, elle apparait : la citadelle de Montségur, quel bonheur !

     

    Après avoir contemplé la citadelle quelques minutes, je reprend la course, à un rythme correct pour mon niveau, malgrés le terrain non stabilisé, un peu de vitesse dans la descente vous requinque le bonhomme. Et là, une rencontre, un des coureur avance en boitant. Je lui demande s'il a besoin d'aide, il me répond "non, ca ira, je descend en marchant". Je pense qu'il s'est foutu la cheville en l'air, il semble pouvoir marcher doucement en prenant appuie sur ces bâtons, je reprend donc ma course.
    Après quelques glisses, et remontées dans la boue, j'arrive à Belesta, premier ravito. 18 bornes de faites, passage à 8h45, soit 15 minutes avant l'heure limite ...Ouf, je pensais le boucler en 2h30, j'ai perdu 1/4 d'heure avec les conditions. Bon sang cela promet pour la suite !
    Un verre de Coca, et c'est reparti pour la boucle dans la magnifique forêt de Belesta. Ici, en plus de la boue, du dénivelé, voilà que la neige est de la partie, ambiance montagnarde à souhait. Mais quel régal, malgrés la difficulté. Physiquement et mentalement, tou va très bien, la caisse est là.
    A 11h15, j'arrive au ravito n°2 : Fougax (33ème kilomètre), soit 45 minutes avant le temps limite, je suis dans le bon timing. Et là c'est le ravito des encouragements, tout d'abord, ma maman, est la sous la halle, ensuite, en reprenant la route, je croise mon père, avec mon fiston, cela fait chaud au coeur, puis viennent mes amis, Marie, Cyril, Carole, avec ma fillote. Je suis requinqué à bloc !

     

    Bon, le premier objectif s'approche, la dure montée au chateau de Montségur.

     

     

    Malgrés les ecouragements de Pierrick au col du Balussou, les conditions du terrain empêchent toute ascension rapide (enfin pour moi ....). Malgrés les bâtons qui m'aident énormément, la montée est longue et fastidieuse.

     

    Après plusieurs heures de  difficultés, j'arrive enfin au col du Tremblement, léger replat avant le dernier raidillon rocailleux pour atteindre le chateau de Montségur. J'utilise toujours mes bâtons, et une fois de plus, une fois de trop .... je m'appuie sur ces outils téléscopiques ....qui me lâchent. Fini, impossible de bloquer l'un des deux. Je fini la montée sur un seul bâton.

     

    Arrivé au check point de la citadelle, je demande à un organisateur. "combien de temps avant le temps limite pour rallier Montferrier le ravito n°3 ?". Il me répond : "45 minutes,  ca va être dur", damned, la descente promet d'être chaude.

     

    Prudent, et un peu refroidi par le vent glacé, je descend la première partie en marchand, et à partir du col du Tremblement, je cours, et j'attaque même. Les glissades s'enchaînent, mais avec mon bâton restant, je m'équilibre (une seule chute à déplorer, sans blessure).

     

    Au loin, j'aperçois des maisons, c'est Montferrier, j'arrive, regarde ma montre, 14h38 ! M....e, la limite était 14h30, et effectivement, les organisateurs m'arrêtent là.

     

    Je suis un peu déçu, de ne pas rejoindre Roquefixade, et de ne pas finir, mais au vu des conditions, je me dit que pour une première participation c'est pas mal, 48 kilomètres, bouclés en 8h38, dans des conditions dantesques, c'est une belle et merveilleuse aventure.

     

    Je tiens à remercier ma tite famille, les amis,  organisateurs, le public et aussi Walter et Pierrick nos hôtes de Fougax.

    D'ailleurs si vous cherchez un hébergement tranquille, beau, cosy, tenu par des hôtes bien sympas, le tout au coeur de nos montagnes ariégeoise, jetez un coup d'oeil ici.

     

    Pour finir, je lève ma casquette à ma femme finisheuse du 20 km, pour son premier trail, et premier bain de boue, ainsi qu'à Philippe, finisheur du 20 km, après avoir fait le marathon de Rotterdam le WE précédent ! Bravo à vous.

     

    Ah Fougax ! Havre de paix si confortable et cosy !

          

     Après l'effort, le réconfort !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Citadelles, rendez vous en 2010 !


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