• 12/04/2009 : Trail des Citadelles ou la thalasso ariégeoise !

     

     

     
     
     

     

     

    12/04/2009, 6h du mat, départ du 73 km, lancé de Lavelanet, coeur du pays cathare. La météo est  ...... pourrie, il pleut depuis une semaine, la neige est annoncée à partir de 800m. Aie !
    Je suis un peu inquiet, les traileurs qui m'entourent , semblent tout droit sortis des revues spécialisés, des mutants de la course en montagne. Je papote avec un mec pour qu'il m'explique le balisage : "t'inquiètes pas, tu peux pas le louper". "Ah ok ...." mais je sais toujours pas comment sera ce balisage ... Arf, on verra bien.

    Une fois sortie de la ville, nous attaquons l'ascension de la crête de Madoual, raide, à la frontale, on évite tant bien que mal les mares de boues, cela ne durera pas... Rapidement, on se rend compte, que sous ce déluge, nous aurons les 73 km à parcourir dans des torrents de boue qui dévalent les sentiers de montagne. Grosse perte d'adhérence, qui non seulement ralenti, mais en plus pompe beaucoup d'énergie.

     

    Après 1h30 de course, nous arrivons sur une crête, et là, la magie du pays cathare, le soleil se lève, et entre 2 nuages, elle apparait : la citadelle de Montségur, quel bonheur !

     

    Après avoir contemplé la citadelle quelques minutes, je reprend la course, à un rythme correct pour mon niveau, malgrés le terrain non stabilisé, un peu de vitesse dans la descente vous requinque le bonhomme. Et là, une rencontre, un des coureur avance en boitant. Je lui demande s'il a besoin d'aide, il me répond "non, ca ira, je descend en marchant". Je pense qu'il s'est foutu la cheville en l'air, il semble pouvoir marcher doucement en prenant appuie sur ces bâtons, je reprend donc ma course.
    Après quelques glisses, et remontées dans la boue, j'arrive à Belesta, premier ravito. 18 bornes de faites, passage à 8h45, soit 15 minutes avant l'heure limite ...Ouf, je pensais le boucler en 2h30, j'ai perdu 1/4 d'heure avec les conditions. Bon sang cela promet pour la suite !
    Un verre de Coca, et c'est reparti pour la boucle dans la magnifique forêt de Belesta. Ici, en plus de la boue, du dénivelé, voilà que la neige est de la partie, ambiance montagnarde à souhait. Mais quel régal, malgrés la difficulté. Physiquement et mentalement, tou va très bien, la caisse est là.
    A 11h15, j'arrive au ravito n°2 : Fougax (33ème kilomètre), soit 45 minutes avant le temps limite, je suis dans le bon timing. Et là c'est le ravito des encouragements, tout d'abord, ma maman, est la sous la halle, ensuite, en reprenant la route, je croise mon père, avec mon fiston, cela fait chaud au coeur, puis viennent mes amis, Marie, Cyril, Carole, avec ma fillote. Je suis requinqué à bloc !

     

    Bon, le premier objectif s'approche, la dure montée au chateau de Montségur.

     

     

    Malgrés les ecouragements de Pierrick au col du Balussou, les conditions du terrain empêchent toute ascension rapide (enfin pour moi ....). Malgrés les bâtons qui m'aident énormément, la montée est longue et fastidieuse.

     

    Après plusieurs heures de  difficultés, j'arrive enfin au col du Tremblement, léger replat avant le dernier raidillon rocailleux pour atteindre le chateau de Montségur. J'utilise toujours mes bâtons, et une fois de plus, une fois de trop .... je m'appuie sur ces outils téléscopiques ....qui me lâchent. Fini, impossible de bloquer l'un des deux. Je fini la montée sur un seul bâton.

     

    Arrivé au check point de la citadelle, je demande à un organisateur. "combien de temps avant le temps limite pour rallier Montferrier le ravito n°3 ?". Il me répond : "45 minutes,  ca va être dur", damned, la descente promet d'être chaude.

     

    Prudent, et un peu refroidi par le vent glacé, je descend la première partie en marchand, et à partir du col du Tremblement, je cours, et j'attaque même. Les glissades s'enchaînent, mais avec mon bâton restant, je m'équilibre (une seule chute à déplorer, sans blessure).

     

    Au loin, j'aperçois des maisons, c'est Montferrier, j'arrive, regarde ma montre, 14h38 ! M....e, la limite était 14h30, et effectivement, les organisateurs m'arrêtent là.

     

    Je suis un peu déçu, de ne pas rejoindre Roquefixade, et de ne pas finir, mais au vu des conditions, je me dit que pour une première participation c'est pas mal, 48 kilomètres, bouclés en 8h38, dans des conditions dantesques, c'est une belle et merveilleuse aventure.

     

    Je tiens à remercier ma tite famille, les amis,  organisateurs, le public et aussi Walter et Pierrick nos hôtes de Fougax.

    D'ailleurs si vous cherchez un hébergement tranquille, beau, cosy, tenu par des hôtes bien sympas, le tout au coeur de nos montagnes ariégeoise, jetez un coup d'oeil ici.

     

    Pour finir, je lève ma casquette à ma femme finisheuse du 20 km, pour son premier trail, et premier bain de boue, ainsi qu'à Philippe, finisheur du 20 km, après avoir fait le marathon de Rotterdam le WE précédent ! Bravo à vous.

     

    Ah Fougax ! Havre de paix si confortable et cosy !

          

     Après l'effort, le réconfort !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Citadelles, rendez vous en 2010 !


  • Commentaires

    1
    Cath'
    Mardi 28 Avril 2009 à 11:25
    F?citations ?ous 2 pour les performances et ce blog
    bizouilles
    2
    Fredosh
    Mercredi 29 Avril 2009 à 10:11
    Chapeau bas les amis, bravo pour cet exploit de l'extr?...Esp?ns que l'ann?prochaine la m?o soit au rdv...Bravo!!! Fred, Val?e, Maxime et Thomas...
    3
    El buitre de Bois-Co
    Lundi 4 Mai 2009 à 22:34
    F?citations ?ous!
    D?celage r?sie pour Marie avec les honneurs!
    Grande confirmation de Ciloute!
    Aux Martin de jouer maintenant!
    R?nse dans la foul?: nous sommes inscrits aujourd'hui au Paris-Versailles!
    Runninguement votre.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :