• Sangliers et phacochères de tout poil,

    Malgré notre coté bestial, nous ne courrons pas nus !

    Aussi, je me suis dit qu'il serais sympas de rajouter dans le blog une catégorie MATERIEL. Voilà, c'est fait. L'idée est de nous faire un retour d'expérience sur votre matériel, pompes, batons, sac, vêtements, appréciations, trucs et astuces ... A vous de jouer.

    Pour ma part, après plusieurs saison en chaussure de trail LAFUMA (skyrace puis Moon race, toutes deux très bonnes), j'ai décidé hier de tester sur une saison les Cascadia 6 de chez Brooks.

     

     

    Voilà donc mon investissement d'hier, après quelques séances de test, je vous ferais un débrief.


    Premiers commentaires après essayage en boutique : très confortables, légères (beaucoup plus que les Moon Race) ...Par contre, j'aime pas la couleur ....


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  • C'est avec une grande honte que je viens de m'apercevoir que je n'avais pas publié l'article rédigé par notre Arnaud national. Voilà, le mal est réparé, je laisse la plume au samgier batave.

     

    Le recit du combat pour Mister Richardot.Com les Sangliers poilus ....lol :))))

    Je recupere vers 7h00 mon dossard et T shirt multi flashy brosby multicolor ,avant d aller faire qq tours de chauffe ...C est tres calme je me demande vraiment ou sont passes les 400 000 spectateurs annonces ah ah ah ...

    Mais s agit il vraiment d une course ou d une kermesse je n en suis pas sur,il est 8h15 et ca sent deja le hamburger grille a plein nez ,des coureurs t shirt d ACDC et Def Leppard sur le poitrail ,perruque noir sur la tete et le poste de radio sur l epaule se presentent sur la ligne de depart (les Kenyiens bien presents aussi sont totallement eclipses et subjugues ) la musique bat son plein a 3 minutes du depart certains"coureurs" tapotent encore sur leur I pode qq textos ou ecoutent de la musique d autre arrivent torse nu apres avoir passe probablement une nuit fetarde ...
    Bref ambiance zennnnnnnnnnnn !!

    Coup de canon c est parti je regarde autour de moi nos ACDC mens sont partis comme des derates devancant meme nos braves Kenyien ,enfin bon 200 metres plus tard ils explosent et se garent sur le bord de la route...

    Le public tres present ns encourage .... a la Andree !! Go go go !!!

    Je suis fatigue et pas resolu a faire la course a fond je profite regarde autour de moi trouve un groupe me convenant y reste 10 bonnes minutes avant de partir devant et de me faire doubler un peu plus tard bref pas tres serieux tout ca ...

    Je ne peux meme pas voir mes temps intermediaires car les points de control sont indiques en ....Miles .

    Enfin la finish se presente ,contemps d en finir ,des odeurs noseabondes de hamburger rodent autour de moi c est l horreur chrono en 41.29 c est pas terrible mais je m en moque l important etait de participer a cette course et de decouvrir un 10 k made in usa ....en attendant ...New York peut etre un jour ?

    Voila maintenant je dois reprendre serieusement l entrainement en vu du Triathlon de Woerden (13/06) un mois sans nager sans pedaler ca promet d etre difficile ...
     
    Je sais pas vous, mais à mes yeux notre sanglier batave restera toujours hors norme, en course tranquille il fait un chrono que je rêve de réaliser ....
     
    Gruikkkkk !!! (*)
     
     
    (* Bravo mon Arnaud !)

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  • Après une semaine d'acclimatation bien ardue, vous avez vu quelques images ... Nous sommes fin prêts ... Enfin presque....

    En ce beau (gris mais sec) dimanche de Pâques, avec Phil, nous nous sommes levés vers 5h30 pour prendre un ptit dej bien copieux dans ce havre de paix qu’est notre gîte le 16 : café, tartines, riz au lait, jambon, fromage, quel pied ! Notre reporter Hub s'est levé tout de même à 6h pour nous suivre, respect au reporter officiel et professionnel.

    La veille, il a plut toute la journée, même si la météo du jour est clémente, on risque de salir nos godillots….. Chouette !

    Puis vers 7h15, nous voici au départ, nous sommes 1/2 heure en avance, mais cela permet de se mettre dans l'ambiance.

    7h50, c'est le briefing, consigne de sécurité, et Michel nous annonce qu'il y aurait un peu de boue.

    Héhé, c'est les citadelles, on y est ! On regarde les coureurs autour de nous, il semble qu’il y ait du lourd, du vrai, du montagnard.

    8h, c'est le départ dans la joie, et sous l'hymne des Citadelles, Phil et moi restons concentrés, notre photographe nous a passé une consigne, faut pas la louper : "restez sur le coté droit". Disciplinés, nous saluons Hub avant de disparaitre vers les montagnes ariégeoises.

    A la sortie de Lavelanet, le rythme est rapide, parfois du 11km/h, houla, c'est trop pour moi, heureusement, les premières montées vont rapidement remettre tout le monde à une juste allure. Très vite il fait chaud, et au bout de 500 m dans le premier monotrace montant, je m’arrête pour me désapper d’une couche. Phil poursuit devant.

    Première vrai montée, la crête de Madoual, elle passe bien, le moral est là, par contre dès la descente vers le bas de Montségur, Ouille ! Le genou droit est douloureux. Je ralentie, et descend en dedans, pas plus de 10km/h (c’est un peu frustrant, moi qui aime descendre ….).

    15 minutes en avance par rapport au timing prévu j’arrive sur le replat avant la grimpette raide de Montségur, pas de Phil à l'horizon, je me dis qu’il tourne bien le gaillard, impec. La montée passe bien, mes bâtons me permettent de ne pas trop charger sur mon genou dans ces grandes marches de rochers. Heureux, je parviens à la citadelle, et hop cela mérite de fêter cela. Je sors une bonne crème de marron (C.F. pour les connaisseurs^^) … Je ne comprends pas, une coureuse qui était à coté de moi était plutôt amusée de me voir festoyer ainsi.

    Quelques courtes minutes plus tard, j’entame la descente… Et là …Ben le genou fissuré se fait sacrément rappeler à ma mémoire. Je décide donc de gérer au maximum, l’objectif est de finir et de profiter de la ballade, pas de battre mon temps de 2010. Je vais tout doux, n’hésitant pas à marcher par moment. A partir de ce moment, toute la course sera un compromis entre envie de courir et la volonté de protéger le genou. Durant la descente, je croise mon Phil qui achève sa montée, je l’ai doublé sans le voir quand à son tour il a retiré sa veste …. Comme quoi, la tête dans le guidon on ne voit pas tant de choses que cela ….

    Plus tard, j’arrive au ravito de Montferrier : saucisson, coca … Un moment bien agréable. Je surprends les quelques mots d’un coureur à une organisatrice : « vous pourrez dire à ma femme que je suis passé, je suis un peu en avance…. » … Je regarde son dossard …ben c’est le premier (ou le deuxième) du 73 km, il a 30 bornes de plus que moi dans les gambettes et est frais comme un gardon. Impressionnant.

    Rassasié, je repars vers Roquefixade, le trajet qui permet de rejoindre le village au pied du château comporte quelques côtes qui sans être violentes font tout de même mal aux guiboles. A la sortie du village, quel plaisir de retrouver des supporters, ma fillote, les parents. Ca redonne un sacré coup de fouet avant d’entamer la rude ascension du château et de la crête. Comme prévu, la côte se monte doucement, à un pas régulier … J’en profite pour savourer ce panorama exceptionnel. Puis sur la crête, une surprise de taille, un gars me rejoint facilement, Eric, un pote de 30 ans, un pote de collège ! Incroyable ! On court un moment ensemble sur le plat, et on se promet de se retrouver plus tard, c’est bien sympa. Dès que le chemin devient descendant, je le laisse aller devant, moi je me cale à une toute petite vitesse.

    S’ensuit le ravito de Roquefort, je savoure la soupe et les encouragements familiaux. Je rassure tout le monte, j’ai mal, mais j’ai le moral et le genou tient, et je finirai la course. Tranquille, je repars, direction les gorges de Péreille, la montée sur Pereille d’en Haut, puis la redescente sur Raissac.

    Au check point de Raissac, un organisateur bipe mon dossard, et me dit en rigolant : « prends la route c’est plus rapide ! ». Oui, le bougre, il connaît certainement le mur de Raissac. C’est un monotrace droit, long qui montre droit dans la montagne. Une vrai bavante, j’ai du m’arrêter une dizaine de fois dans cette montée, qui en plus s’est effectuée sous un soleil bien chaud …trop chaud pour moi-même. A un moment, je me fais doubler par un jeune homme qui doit être au moins V3, je l’entends expliquer à son acolyte de course qu’il n’a loupé que 2 fois les Citadelles, et qu’il a bouclé un bon paquet de fois la diagonale des fous … Hum … Je crois que je vais me mettre au macramé pour de bon ! Amusant, je vais le re-doubler plus loin sur la crête, non pas qu’il était fatigué, mais il était à l’arrêt pour ….. attendre son épouse ! …Ben oui, s’il ne l’attend pas, il n’aura pas sa bière …..

    Une fois en haut de la montée, s’ensuit 4 km sur un magnifique monotrace en crête, mais le sol est rocheux, accidenté et les mouvements de jambes me font un peu forcer sur le genou, du coup, malgré mes bâtons, je ne savoure pas à fond cette superbe partie. Puis enfin, j’arrive à la croix blanche, synonyme d’arrivé à 400/500 mètres, mais aussi d’une descente terrible qui classiquement voit un nombre de coureurs impressionnant finir sur les fesses ou dos au sol. Heureusement, cette année étant plus sèche, l’adhérence est à peu près la, et j’arrive à descendre sans tomber. Sur la dernière portion, les organisateurs avaient installé une corde, j’ai préféré assurer mes appuis avec mes bâtons, plutôt qu’une corde susceptible de bouger si un autre coureur l’attrape. Au final, je passe le dernier raidillon doucement, mais sans gadin, et tout cela sous les encouragements familiaux et hardesques (à prendre au sens animalier et non au sens cinématographique, hein !).

    Enfin, éreinté, c’est avec une joie terrible que je fais les derniers 100 m main dans la main avec ma fillotte et que je passe la ligne d’arrivée.

    Un peu plus tard, mon poto Phil arrive, lui aussi bien rincé, et c’est ensemble que nous nous rinçons le gosier avec cette bière bien fraiche tant attendue. Voilà, ça c’est fait !

    Les Citadelles nous ont encore une fois cette année donné une dose d’émotion terrible, et pour une fois, la météo était avec nous. Je tiens à faire un grand merci à nos supporters, Papy, Mamy, les filles, Hub et Andrée, car vos cris nous donnent à chaque fois un sacré coup de boost.

    Qq chiffres pour les amateurs:

    • d'abord les laies
      • 20 km
      • 1000 m D+
      • 3h33 pour Marie
      • 3h34 pour Ciloute

    Bravo les filles !

    • et les sangliers
      • 40 km
      • 2000 mD+
      • 8h08 pour le Loub
      • 7h18 pour ma pomme (par comparaison, j’avais mis 6h30 l’an passé).

    Quelques photos de la harde, allez c'est parti !

    La veille, préparation du sac, "voyons, combien de pates de fruits ?"
     
    Sortie de Roquefixade, avant la montée au chateau, votre blogueur économise ses forces.
     
    Le Loub au même endroit, la concentration est là, la détermination est là, Forza le sanglier !
     
    Pendant ce temps, nos guerrières arrivent au bout du 20 km avec classe et élégance ...
    Et peintures de guerres locales
     
    Arrivée du 40 km, la pente est raide, les jambes aussi.
    (oui il pleuvait un peu à l'arrivée ^^)
     
    Le bonheur d'un sanglier qui termine avec sa fille.
    Quelle fierté !
     
    Le loub arrive à son tour, il utilse la corde ..ohoh ca tangue ...
     
    Le Loub en termine aussi, ce sourire de l'exploit accompli. Bravo mon Phil !
     
    "Hey mon Philou, on l'a mérité hein ?"
    "Ouai, grave !"
     
    "Rhaaaaa .... Quelle est bonne !"
     
    La Dream Team des Phacochères !
     

    On était la haut ....

    La vidéo officielle du trail : Ici


    1 commentaire
  • Ce n'est pas sans une émotion certaine, que je vous présente deux fameux specimens qui ont rejoint la harde :
     
     
    Voici Andrée et Hub, je vous garantie, avec eux cela déménage !
     
    Bienvenu les amis !
     
    Hub, on compte sur toi pour les prochaines courses, affutes tes gambettes, et Andrée, tout pareil, affutes tes cordes vocales.

    3 commentaires
  • GRUIKKKKK !
     
    Salut amis des phacochères, votre blogueur est de retour après quelques mois de ... retraite ... Voilà, le motif de mon absence bloguesque; durant ma préparation pour le trail des Citadelles, j'ai ressenti de fortes douleurs au genou droit,  scanner, toubib .... Le verdict est sans appel : ménisque fissuré.
     
    Donc, adieu au trail de 73 km pour cette année, heureusement, l'organisation a été très sympa et a accepté de m'inscrire sur le 40 km. Il n'y a pas de barrière horaire, mon objectif est donc modeste et simple : terminer cette belle balade montagnarde.
     
    Marie et Ciloute sont donc sur le 20 km (1000 m de D+) et avec Phil nous partirons sur le 40 km (2200 m de D+).
     
    Nous sommes arrivés en terre cathares il y a deux jours, je ne peux m'empêcher de vous faire partager quelques moments de notre acclimatation.
     
    Tout d'abord, nous avons salué les deux forteresses que nous allons visiter dans 6 jours, enfin, on n'aura peut être pas le temps de trop flaner ^^
     
     
    Montégur, le majestueux ! Vi, on va monter tout la haut !
     
     
    Rocafixada, en occitan, là aussi on va monter tout en haut !
     
     
    Il faut prendre des forces, après une sortie running de 1h15 dans les gorges de la Frau (12km), le ravito du gîte Le 16 est plutôt bien passé.
     
    Parcours trail des citadelles cliquez ici pour découvrir le parcours (les3 distances sont indiquées).
     
    Chers lecteurs, à bientôt pour de nouvelles aventures.

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