• Bonjour sanglier des bois et du bitume
     
    Quelques nouvelles de la Fashion Team Vivarte ?
    Et bien oui, elle s'entraîne toujours et encore, marathon de Paris en vue, c'est du sérieux.
     
    Enfin sérieux ... cela dépend de qui, hein ?
    Regardez plutôt, votre paparazzi a surpris quelques moments sous le soleil parisien.
     
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    Denise, quelle classe avec sa nouvelle tenue !
    Et oui, mode et sport, c'est bien la Fashion Team Vivarte.
     
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    Devant les dangers de la vie parisienne, impossible de courir sans gardes du corp.
    Les voici entourant la frêle coureuse.
     
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    Vous les reconnaissez ?
    A sa droite, le célèbre Asphaltman, défenseur des femmes et enfants,
    A sa gauche, Mojitoman, défenseur du rhum et de la menthe.
    Quelle belle équipe, et quelle allure !.

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  • 06/2012 : BONNE NOUVELLE ! Il semble qu'un moratoire soit passé avec l'ONF pour ne plus faire de coupe à blanc, ouf !

    Depuis quelques années, des coupes rases (dites à blanc) saignent les massifs forestiers de L'Isle Adam, Montmorency et Carnelles.

    Non seulement, cela fait du dégat aux arbres, aux paysages, mais cela nuit aussi gravement à la faune, car les abris ne sont plus.

    Alors les sangliers !

    Foi de phacochère, je ne peux laisser faire sans agir à minima, et ai signé une pétition lancée par des usagers de nos beaux massifs.

    Vous aimez nos forêts, pour la balade, le trail,

    notre nature préservée près de Paris,

    alors aidez à faire pression à l'ONF pour stopper ceci..

    La pétition : http://lapetition.be/en-ligne/petition-10916.html

    Le blog SOS forêts 95 : http://sosforets95.over-blog.com/

    Gruikkkk !


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  • Après un lever matinal, un p’tit déjeuner frugal comme avant chaque course (banane, gâteau de riz, tartine à la confiture de figue (maison), re gâteau de riz, café, jus d'orange), me voilà parti pour une nouvelle aventure avec Action Raid.
    Ice Trail, l’affiche : 30 bornes ou 15, 800m de d+,  1700 traileurs répartis à peu près équitablement sur les deux distances, me voilà donc aligné sur le 30 bornes !
    Bon, à mon sens il y a un peu trop de monde, mais au bout de quelques kilomètres sélectifs, cela devient agréable.

    Après avoir récupéré mon dossard, je retourne à mon QG mobile, enfoncé dans ma polaire d’alpinisme, « Glory box » de Portishead en boucle dans les écouteurs, je ferme les yeux et me laisse aller à une méditation intérieure durant un bon quart d’heure.
    J’en voie qui rient ! Non, je n’ai pas dormi !
    Je pensais à la course, à la forêt, à mon objectif, une vraie concentration.
    Quand j’ai ouvert les yeux, je pense que mon rythme cardiaque était ultra bas, j’étais bien, et zen.


    Peu après, je rejoins la ligne de départ, où je retrouve Vincent, sans Philippe qui s’est fait porté pâle. Dommage pour Philippe, c’est partie remise. Par contre c’est amusant, car sur les 2 lascars, c’est a priori celui qui est le moins attiré par la boue qui est là. Et la boue promet d’être au rendez-vous, vu ce qu’il est tombé les jours précédents !

    Toujours au départ, je retrouve une coureuse que je croise depuis 2 ans sur toutes les courses quasiment de la région. Elle aussi avait des plumes à l’Indian race. C’est sympa.

    Puis c’est le départ, avec Vincent nous faisons ensemble les 3 premiers kilos, le rythme est bien, pas fort mais pas mous non plus, de quoi démarrer sans se griller, ni perdre du temps.

    Je reviens quelques lignes sur notre Vincent, car le lascar, mérite bien d’être un sanglier. La boue, moi je crois qu’il l’adore. Je l’ai vu, de mes yeux vu, batifoler dans la glaise et il en prenait un plaisir intense. Je suis sur qu’il était à deux doigts de s’y rouler, hein Vincent ?

    Dans les anecdotes, je crois que c’est aux alentour du 10ème kilomètre, une de mes guêtres s’est cassée sur un rocher. Il doit être écrit quelque part que j’abimerai toujours du matos sur l’Ice Trail !

    Je reviens sur la course à proprement parler, enfin proprement est une façon de parler justement ^^.  Le rythme était bon, je tournais sur le plat entre 10 et 12 km/h, bien sur beaucoup moins rapide sur les côtes, par contre la bouillasse ne me ralentissait pas, j’étais bien sur mes appuis.
    Un point qui me donne une grande satisfaction ce jour, les descentes. Durant la course, j’ai retrouvé des sensations dans les descentes, je me suis régalé, sans tirer trop sur le genou. Qu’elles soient sèches où absolument instables à cause de la glaise, je les passais super bien, je doublais nombre de concurrents sans me mettre au taquet (bien sur ils me reprenaient dans les montées, surtout sur les faux plats montants ^^).
    Fort de notre adage « Si tu freines t’es pas un homme ! », sachez chers sangliers et amis, que je me suis comporté comme un homme ! Un vrai régal.
    D’ailleurs dans les descentes chargées en glaise bien grasse (parfois à la cheville), où aucune adhérence n’est possible, le corps penché en avant, les gambettes qui attaquent, et parfois dérapent bien évidemment, un vrai ballet. Non plus exactement, on pourrait dire que le traileur  « surfe la glaise ».

    Voilà pourquoi j’aime tant le trail, c’est un sport de glisse ! CQFD.


    Un peu plus loin dans la course, je rejoins la coureuse rencontrée au départ, on papote un peu, on réalise qu’on a peu près le même niveau, vu qu’on fait à peu près les même temps et comme la, on  coure quelques kilomètres ensemble.
    Puis dans le fil  de la discussion j’apprends qu’elle va faire  l’UTMB 2012, que l’an dernier elle n’a pu le faire car sur liste d’attente et que du coup elle a fait en 2011  la grande traversée des Pyrénées (160 km de trail, qu’elle a boucle en 20h de courses) …. Euh … En fait non, nous ne sommes pas du tout du même niveau.

    Puis plus loin je surprends la conversation de deux coureurs, « je te reconnais toi, tu étais aux 24h de …. », « oui j’ai fait 204 bornes, et toi ? ». … Vraiment pas le même monde !
    Sur l’Ice Trail, le plateau est relevé, des costauds venant de différentes disciplines.  Il y a de sacrés gaillards.

    Jusqu’au 23ème kilo environ j’étais super bien, la fin fut plus difficile, jambes en bois et notamment les deux derniers kilomètres avec des allées larges et des faux plats montants, ça ce n’est pas pour moi. Je préfère les monotraces techniques. Durant ces derniers hectomètres, j’avais l’œil rivé sur mon chrono, bon sang je pouvais battre mon temps de 2011 !
    J’ai fini à l’arrache et uniquement au mental, pensées positives à fond pour contrer les douleurs dans les jambes, et c’est passé.

    Je finis en 3h37 (gain de 2 minutes par rapport à l’an dernier), pour 31,6 kilomètres (j’adore le 30 bornes façon Action Raid !).

    Un grande fatigue, certes, mais quel plaisir, et  de la convivialité.

    Pour les curieux, le lien sur le parcours pour Google Earth :
    http://www.neptunee21.org/file.php?i=20120122440669

    Pour les amateurs de chiffres :
    -    31,6 km
    -    3h37
    -    800 m dénivelé positif

    Coup de chapeau au sieur Vincent qui nous sort un 3h41 avec un entraînement ultra ultra léger.

    Si je trouve vidéos et photos, je rajouterai plus tard.

    Gruikkk !


    3 commentaires
  • Hugh !

    Loup Tranquille va parler !
    Moi mettre en route traducteur.

    Chers sanglierophiles, il y a quelques semaines s’est courue la célébrissime Indian Race 2011.
    Et à cette course mythique, figurez vous j’y étais.

    J- 5 :
    Il me manquait un équipement important, et même vital pour un guerrier porçin comme moi, le couvre chef à plumes.  Après une aventure dans la capitale, je revins du travail avec le tant convoité équipement. Ouf !

    H-3 : lever à l’aube, et petit déjeuner consistant : riz au lait, banane, café, jus d’orange, tartines de nutella, puis préparation du sac de sport, et atelier peinture de guerre. Une fois prêt, je monte dans mon QG mobile, et en route pour le lieu du départ, le château de la chasse.

    Concentration post ptit dej !

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    H-1 : récupération du dossard, enfin de la carte à poinçonner aux différentes balises. Ensuite comme pour le Funtrail, retour au QG pour concentration d’avant course. En fond sonore, plein gaz, ACDC …. L’est motivé le sanglier indien.

    H-15 minutes : le briefing des allumés de Funevent , en vrac :
    -          « Le parcours long est long ! le court …..aussi ! »
    -          « Pas de ravitaillement, prévoyez nourriture, boisson, duvet … dès fois que … »
    -          « Pour le parcours court, il y a un certain nombre de balises, pour le long, il y en a plus ! »
    -          « Cette année, les balises n’ont pas de n°, car vous ne savez pas les pointer dans l’ordre ! »
    Ils sont en forme !

    H : peu avant le départ, je croise une traileuse avec laquelle j’avais fait une partie de la course l’an dernier, elle y revient donc, et aussi avec des plumes sur la tête. C’est rigolo. Quand je vous dis, l’Indian Race, on y vient une fois, et on y revient forcément ensuite !

    Par vague de 10 coureurs toutes les minutes, nous nous élançons.

    Après toutes les pluies ces derniers jours, le terrain est gras à souhait, il fait bon, les conditions sont idéales.

    Comme les autres années, je pars en essayant de gérer, pas trop lent, mais pas au taquet, car on ne connait pas la distance à parcourir, ni le terrain et les difficultés que l’on va rencontrer.

    Bien m’en a pris, car cette année, le parcours sera encore bien épique. Là encore en vrac :
    Boue à gogo,
    Des coupes de bucherons très présentes, donc beaucoup de branches à enjamber,
    Des arbrisseaux à cogner, tel des poteaux de slalom pour se faufiler,
    Des balises planquées dans des coins pas possibles,
    Une rivière à suivre, pieds dans l’eau,
    Le célèbre tunnel avec son bain de pieds à l’entrée,
    …..

    Et des animaux ! imaginez, je cours, nez au sol pour éviter la gamelle, car dans une descente très technique, quand soudain j’entend derrière moi une voix féminine peu rassurée crier « Des sangliers ! ». Je lève le groin, et là autour de nous 4 beaux cousins.
    Tranquilles, ils lèvent aussi le groins, et s’en vont sans panique. Quel moment de bonheur !

    A propos de gamelles, pour ma part 4 gadins à déplorer, dont un avec une magnifique chute avant de judo, qui m’a sauvé bien la mise, car chute sur des troncs d’arbres plus résistants que mon humble crâne.

    Au bout de 3h40 de crapahutage, bien épuisé, j’arrive à la collation de l’arrivée. Un coup d’œil au GPS, un peu plus de 26 bornes …. Et bien pas rapide le gaillard. Puis, une fois les résultats publiés, je m’aperçois que je suis dans le milieu de tableau, donc c’est pas mal en fait.

    Voilà les amis, encore une belle aventure.

    La prochaine sera plus classique, le 22/01, c’est les 30 bornes de l’Ice Trail.

    Forza !

    Avant de se quitter :

    Film officiel : celui qui me voit le premier gagne le droit de venir avec moi pour un prochain bain de boue ! Ca fait envie, hein ? ( pour répondre, il faut indiquer les minutages ou j'apparais ;-) )

    Les chiffres : 26 km, 3h40


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  • Gruikkkk !

     
    Bon les filles, oui je suis bien en retard pour vous compter le superbe Funtrail des Funevents. Cette course comporte 2 distances 10 km ou 21 km, et chacune peut être courir de jour et/ou de nuit. Certains braves se sont donc fait un marathon dans la journée, chapeau bas.

    Quand à votre humble blogueur, je me suis contenté du 21 km, mais de nuit.

    En fin d’après-midi, me voici donc arrivé à la ferme d’Ecancourt, où je retire mon dossard, puis me rapatrie dans mon QG mobile …Il caille bien. Un peu de musique douce pour me concentrer (Portishead) …Et m’endormir … 

     

    qg mobile de course

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'est beau le QG, hein ? Hmmmm cettte crême de marron j'en salive encore !

    ½ heure avant le départ, j’émerge, sort de mon cockpit et coffre grand ouvert entreprend de me mettre en tenue.

    C’est amusant, mais une fois torse nu sur le parking, j’entend dans mon dos,  quand un groupe de traileuses passe tout près,  « Brrrrr il me fait froid celui là ».

    Ah ah ma ptite dame, n’est pas sanglier qui veut ! Gruikkk !

    pieds

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et oui, chers admiratrices, si vous vouliez me voir torse nu, c'est rapé !

    Mais regardez donc mes belles baskets !

    Une fois prêt, je rejoins les autres participants au centre de la ferme pour le briefing et un mini échauffement en trottinant.

    parcours


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après les consignes de sécurité habituelles, c’est le départ dans la nuit noire.

    Comme l’an dernier, le parcours démarre par une côte avalée trop rapidement, effet de masse, de sur-motivation, bref, on est tous à fond. Les trois premiers kilos se font en monotrace, les coureurs nombreux sont à la file indienne, telle une longue procession de lucioles dans la forêt, c’est superbe.
    Mais ces lucioles sont sacrément bruyantes : « TRONC ! », « BRANCHES ! », « ROCHER ! », « AIE ! », cela hurle à tue tête pour prévenir les copains. C’est efficace et plutôt amusant. Durant cette première partie, le rythme est soutenu, j’ai la caisse, certaines descentes passent à plus de 14 km/h dans le noir, en évitant les obstacles et les torsions de cheville, c’est hyper agréable.
    Puis, d’un coup, au kilo 3, séparation des flux, à gauche le 10 km, et à droite le 21 km, et là je me retrouve seul … La prochaine luciole du 21 km est tout au loin dans les champs.

    La course change de physionomie, fini la sur-motivation collective, elle devient plus personnelle. Mais je suis bien, je baisse un chouilla le rythme, car je sais que la seconde partie de la course est plus technique. Je boucle les 10 km en un peu moins d’une heure, pour moi, c’est bon.
    La deuxième partie tiendra ses promesses, plus pentue (à monter), plus grasse, mais je m’accrocherai et la passerai bien, une seule chute (due à la fatigue) et sans gravité. Les dernières centaines de mètres seront là encore magiques, le sentier bordé par des bougies espacées de quelques mètres. Une vrai piste aux étoiles pour lucioles fatiguées, cela redonne de la vigueur aux gambettes pour s’arracher dans les derniers hectomètres.

    Voilà les amis, encore une superbe organisation des Fun Events. Course accessible à tous les niveaux, et du plaisir pour tous.

    Pour les amateurs de chiffres : 21 km, 2h06'59

    Pour finir, voici un aperçu des courses de jour et de nuit, regardez, savourez, et à l'année prochaine ?

     


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