• Ou le trail des bucherons ! Oui il mérite bien son surnom ce trail ^^

    Après une soirée pasta party, notez que j'ai quand même été vaillant, nous avons refusé de faire une soirée plateau  de fruits de mer, qui me faisait pourtant sacrément envie ... C'est beau non ?

    Bref, après une nuit plutôt agitée, comme avant chaque course, lever 5h45, petit dej tranquille et copieux, et à 7h me voilà parti pour le village de St Martin du Tertre. Température 3°C, hygrométrie 90%, avec les pluies des jours précédente, je me dis que la boue sera au rendez-vous, chouette !

    J'arrive sur les lieux vers 7h30, (je suis loin d'être le premier), et me dirige vers le stade pour récupérer mon dossard. L'organisation diffuse une musique d'ambiance à fond les gamelles, U2 ... Ahhhhh ce dimanche promet !

    Vers 7h45, je suis de retour à mon camp de base (ma voiture ^^), le départ étant à 9h, je décide de me préparer à 8h30, donc hop .... un ptit dodo de 45 minutes.

    8h30, je me prépare, instant important de concentration, vous imaginez ! Au moment d'enfiler guêtres et chaussures, je me dit qu'il faudrait que je pense à rincer mon matériel après des sorties humides. Regardez plutôt  l'état après le sortie dominicale précédente :

     
    Bref, à 8h45, je suis prêt, objectif en tête, faire moins de 3h37, mon temps de l'année dernière. Regardez un peu ci dessous, un sanglier motivé !
     
    Peu après 9h, c'est le départ. Comme d'habitude, je me positionne en queue de peloton, histoire de ne pas gêner  ceux que j'appelle les avions (traileurs de haut niveau). Nous sommes nombreux, je pense environ 700 coureurs, sur les monos traces ca risque de coincer.
     
    Le départ est rapide, j'essaye de ne pas me laisser emballer, mais je me surprend dans quelques passages à 11, voir 12/13 km/h sur le plat .. Dur de rester en dedans. Après avoir fait 300 m sur la route, être passés devant le château de St Martin, nous entamons les premiers chemins forestiers (larges pour l'instant). Comme prévue, la boue est au rendez vous, à mon plus grand plaisir, une boue épaisse, grasse et sacrément collante (les pieds sont rapidement très lourds). D'ailleurs, cela me fait rire, les autres coureurs évitent les flaques de boue, cela créé même des bouchons. Moi non, dès le début je patauge. De toute façon, d'ici quelques minutes nous serons tous gras !
     
    Les 3 premiers kilomètres se font avec beaucoup  de monde, à mon avis un peu trop. Quand les passages deviennent techniques : boue, montée, descente, il y a bouchon, et parfois pour ne pas me retrouver à l'arrêt, je passe en forêt hors sentiers quitte à me compliquer un peu le parcours.
     
    De même, autant faire les montées en marchant, cela me va, mais les descentes, non. ! Boueuses, techniques ou non, j'aime dévaller les descentes en courant ... Bref, heureusement, au bout du troisième kilomètre, le coté technique du trail a fait son effet, et le peloton est étiré, et la course devient très agréable.
     
    Petite anecdote, au km 2,8, des barbelés étaient masqués par le tapis de feuilles rousses au sol ... Bilan une belle chute, et un corsaire de foutu ...
     
    Et un corsaire à jeter !
     
    Les griffes parallèles des 3 fils barbelés ...
     
    Revenons sur la course !
    Nous avons de la chance, la météo est bonne, le terrain est gras, mais il ne pleut pas, et parfois, on aperçoit même des rayons de soleil. La forêt de Carnelles est magnifique. Comme souvent, entre concurrents on papote, on s'entraide, l'ambiance est bien sympa. Jusqu'au 20ème km, je suis super bien, puis petit à petit, je commence à me sentir fatigué, outre les conditions, je pense que je paye mon "non entraînement" de la fin d'année. Mais malgré tout je m'accroche, je cours moins vite, marche dans les côtes, et tiens le coup.
     
    Au 28ème, en bas d'une descente technique (raide et boueuse) passée avec classe et élégance ....(je traduis cette figure de style :  comme une bonne brute de sanglier, tout gaz,  :D). Je rejoins un groupe de coureurs arrêtés.
    Plus de balisage ... On s'est paumé !
    Après quelques minutes de palabres, de recherche, nous retrouvons un balisage. Nos sommes bien une trentaine de coureurs à s'être fait avoir. Usés par la fatigue, et concentrés sur la descente, on a oublié de bifurquer au millieu de la descente ...
     
    Pas grave, on repart. La fin se fait au moral, surtout le dernier kilomètre avec du faux plat montant, sur sentier et route large ...Faut s'accrocher ...
     
    Enfin, 3h39 plus tard, je franchis enfin l'arrivée, et suis bien épuisé. Ma première réaction est d'être déçu de ne pas avoir battu mon temps, puis après réflexion, en tenant compte du temps perdu, et des mètres supplémentaires parcourus, quand on a loupé le balisage, je pense avoir au final mieux couru qu'en 2010.
     
    En tout cas, il est clair que je suis loin d'être prêt pour mon objectif 2011, les Citadelles. Va falloir que je bosse dur.
     
    Amis sanglier, l'Ice Trail est une bonne bavante, et permet de découvrir un superbe massif forestier, j'espère en embarquer quelques uns avec moi l'année prochaine.
     
    Chiffres (modestes) : pour les amateurs
    - 31,2 km
    - 750 m de D+
    - 3h39

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  • Un grand merci à Jeff m'avoir envoyé ses belles photos de notre ptit coin de paradis, et de quelques spécimen de la harde ^^

     
     
     
    Je vous met aussi le lien vers la gallerie de Jeff : ICI
     
    Joyeux Noel blanc à tous !

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  • Après un samedi soir gaillard à souhait : une bonne boite chaude (Mont d'Or fondu dans sa boite), avec pommes de terre et charcuterie, tous ca au coin du feu, le dimanche se devait d'être orienté sport.

    Plutôt que de vous saouler avec ma prose, quelques photos pour partager ces moments saint-prissiens.

    Au lever du jour, le jardin est méconnaissable, et il  neige toujours ...
    Cette matinée sportive promet d'être un régal, à 9h, les skis sont prêts et moi aussi ! Je motive hardemment Ciloute tandis qu'elle prend sont ptit dej  ...Vous connaissez ma douceur et ma delicatesse dans ces moments ^^
     
    En attendant Ciloute, je jauge la route devant la maison, c'est largement skiable, il y a dans les 20/25 cm d'épaisseur sur la route.
     
    Et il neige toujours.
     
    Et c'est parti pour 2 heures de ski !
     
    Quelle allure, non ?
     
    Durant la ballade, on coirse pas mal d'autochtones, tous heureux de profiter de nos pentes neigeuses, là un skieur alpin.
     
    Le vieux St Prix sous la neige, avec ses boutiques anciennes, ses rues en pentes, un air montagnard, non ?
     
    Oui, c'est bien un surfeur qui descend la route le long de l'église.
     
    Le surfeur toujours, Ca le fait !
     
    Un peu de godille pour le skieur alpin.
    Bienvenu à St Prix 2000 !
     
    Après avoir traversé St Prix, nous voici en altitude, à l'orée de la forêt. C'est magnifique, la couche de neige fait 30 bon cm. C'est superbe.
     
    Une laie parée pour l'aventure !
     
    Hihi, vue !
     
    On ne voit plus les routes, mais on voit les panneaux, promis, prudent que nous sommes nous avons respecté les limites de vitesses ;)
     
    Voilà une belle sortie de 2h10 pour parcourir 10 km. Nous avons croisé plein de gens bien sympas et tous amusés par les conditions hivernales (certains surpris de croiser des skieurs). Certains on pris des photos, n'hésitez pas à prendre contact avec moi, par un commentaire par exemple, si vous souhaitez que je publie quelques unes de vos photos.

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  • Hugh ! (cela signifie « Gruik » en comanche).

    En ce beau dimanche plutôt frais, votre dévoué sanglier se lève, déjeune copieusement, et se barbouille le visage de ses peintures de guerre. Peu avant 9h, Loup Tranquille (c’est moi :D) est prêt pour retrouver les esprits de la forêt et participer à la célèbre Indian Race.

    Une fois arrivé au Château  de la Chasse, lieu  de rassemblement des guerriers et squaws, je récupère mon dossard et fini mes préparatifs tranquillement. Pour me concentrer, j’écoute dans la voiture une petite musique guillerette de quelques shamans nommés « les berruriers noirs » … Je chantonne « ils marchent dans la forêt …. Ils sont de plus en plus laids …. ». (je ne sais pas si nombreux vont connaitre cette référence :) )

    9h45, les cornes de brumes sonnent, c’est le briefing, et comme d’habitude avec les Fun Events, c'est dans la bonne humeur et le rire. Quelques morceaux choisis du brief :

    - « Partez avec de quoi boire, et de quoi manger, la course est longue ….. Prenez aussi peut être une couverture alors ! »

    - « Vous avez 2 parcours, il faudra choisir selon votre état de forme à l’embranchement, mais sachez que le parcours court est long ….. et que le long est …très long … » Eclat de rire général ...

    - « A la bifurcation, vous serez à la moitié pour le court et au tiers pour le long » … Mince j’ai pas de calculette !

     

    Attentifs les indiens, non ?

    Nous sommes environ 170 traileurs motivés pour jouer dans la boue, le reste de neige et la glace.

    10h, le départ est donné par paquets de 10 coureurs.

     

    Quelle allure ce paquet !

     

    En vert et orange, la team Fun Event, je vous dit qu'ils sont à la masse ! :D

     

    Ne connaissant pas la distance à faire, tel est le jeu, je pars tranquillement. La forme est là, les gambettes aussi, et la boue à profusion. Qu’est ce qu’on va se mettre !

    Peu de temps après, nous passons près des étangs du château, tout est gelé et blanc c’est magnifique.

    Le parcours enchaine les montées violentes, les descentes abruptes, pas mal d’indiens utilisent la rassurante technique du toboggan, moi, j'ai tendance à rester debout et à foncer tout droit ^^. Bien sur, les passages boueux sont légion. Coté course, pour moi tout roule, je suis bien équipé, pas chaud, pas froid, de quoi manger, de quoi boire. Le train est bon, arrivé vers le 7ème  kilomètre la bifurcation attendue. Je m’aligne sur la grande ballade, que j’estime environ à 21 km, et donc environ 14 pour le petit.

    Un rayon de soleil nous accompagne dans cette fraicheur, les esprits de la forêt sont biens avec nous.

    Après avoir remonté quelques concurrents, et m’être fait rattrapé par d’autres nous finissons par former un groupe d’environ 8 coureurs d’un niveau  à priori homogène et allons rester ensemble jusqu’au bout de la course.  C'est très sympa, et nous sommes attentifs les uns aux autres, notamment lors des chutes qui sont assez fréquentes (surtout en fin de course). Chacun son tour prenant la tête ou au contraire levant le pied, suivant les aléas du parcours ou l’état de forme. J’ai dit quelques « aléas », oui c’est le terme, d’autres diraient « passages techniques », moi je dirais plus  simplement « passages rigolos ou funs » … Et l’Indian Race se courant essentiellement hors sentier, les passages cocasses sont nombreux …

    Par exemple, à un moment, le marquage longe un chemin forestier large d’environ 2,5 m. Ce chemin forestier est couvert de glace, cela fait comme une rivière gelée, c’est très beau. Prudent, je lead le groupe et nous courrons dans la forêt sur le coté droit du chemin. D’un coup, le marquage apparait sur le coté gauche. Bon, ni une, ni deux, je me dis que sous la glace il doit juste y avoir quelques cm de boue, je m’engage donc directement aussi léger qu’un sanglier délicat et fin peut l’être. Et Crac, la glace cède, je me retrouve les jambes dans l’eau glacé jusqu’à mi cuisse, et les bras trempés jusqu’au coude … Le coureur derrière moi se met alors à rebrousser chemin pour traverser plus loin … Ben pourquoi ?

    Je passe sur les classiques mares de boue à mi mollet, les sauts au dessus de rus pleins de boue, un vrai régal. Bien sur, dans les derniers kilomètres, nous avons droit au célébrissime tunnel proche de l’étang Marie, avec ses 70 cm d’eau, son ramping et sa balise à pointer …. Les photos seront biens plus parlantes.

    Ca fait envie, non ?
     
    Oui, les descentes descendent ...
     
    D'autres sautent carrément ! Mais à votre avis, quelle est la profondeur de la bouillasse à réception ?

    Au bout de plus de trois heures de course nature à souhait, j’aperçois la ligne d’arrivée, avec mes 2 papooses et ma squaw, qui ont bravé le froid pour m’attendre (et la boue pour le fiston … c’est bien un fils de sanglier celui là !), je les en remercie beaucoup. Avant de rentrer, je profite du ravito avec son vin chaud, ses gâteaux, les morceaux de chocolat. Encore un moment de convivialité entre coureurs et organisateurs.

    Voilà pour une belle matinée de sport et de nature, et un grand merci à Fun Events.

    Pour les amateurs, quelques chiffres sur le grand parcours :

    -          23 km

    -          3h24 (si si, j’ai couru, mais le parcours est plutôt sélectif ^^)

    -          Dénivelé : environ 600 m de D+

    -          Les deux vainqueurs en 2h23 sont de la team Raidlight, et ont raconté leur course ICI


    Vivement l'Indian Race 2011, à ne pas manquer chère Harde !

     

     

     

     

    Je


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  • En ce dimanche matin du 05/12, je me préparais pour une sortie de 2 heures, dans ma forêt fétiche. La neige ayant pas mal fondu dans le jardin (même il en reste quelques centimètres), je suis prêt pour jouer dans la neige fondue et la gadoue. j'suis pas vraiment triste en fait :D

    8h45, il doit faire 1°, ciel gris, me voilà parti, je traverse le vieux St Prix qui s'éveille, la neige restant sur le bord de route donne une ambiance montagnarde très sympathique.

    J'entre dans la forêt en haut de St Prix, et la, au bout d'une cinquantaine de mètre de course en forêt, je m'aperçois que le manteau neigeux est passé de 2/3 cm à 5 voir 10 cm par endroit. Du bonheur, me voilà partie pour une séance de trail blanc ! Aubout d'une heure de running, et de quelques côtes, je me retrouve sur la route du Faîte, la couche de neige est épaisse et semble bien pour le ski ....

    Ni une , ni deux ! Je prend le chemin du retour, et accèlère un peu, me disant qu'une séance de ski de fond serait hyper agréable, et motiverait ma ptite femme.

    25 minutes plus tard, je suis à la maison, motive Ciloute, et nous repartons à deux et avec nos ski vers ce chemin forestier en altitude.

    Nous voilà partis pour une bonne heure de ski de fond, nous enchaînons la route du Faîte, puis la Foutue route, et prenons un plaisir terrible, et sportif. Cette séance me rappelle que le ski nordique sollicite sacrément les abdos .....

    Durant notre séance, nous croisons quelques runners, VVTistes et randonneurs qui nous regardent avec étonnement,  amusement et aussi avec envie. Nous déplorons 2 chutes de Ciloute ... Et une de ma part quand j'ai voulu faire un arrêt en dérapage à l'arrivée ....

    J'avoue que cette matinée de sport fut superbe, en ces moments, je me dis que nous habitons dans un paradis pour coureurs des bois.

    Quelques photos parlent bien plus qu'une prose de débutant ...

    Souvenir des Vosges ? Non, sortie dominicale à St Prix. La classe ma Ciloute.
     
    Gruik ! L'est heureux le sanglier
     
    Les sangliers batifolent ...
     
    Quelques chiffres pour les amateurs :
    - running : 1h23, 12 bornes, 700m de D+
    - ski de fond : 1h, 7 bornes

     


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