• Gruikkk !

     

    Ca y est, le film officiel des citadelles 2010 est sorti, admirez  ....

     

    admirez les paysages,

    admirez les conditions météo,

    admirez le denivelé,

    admirez les champions, notamment la foulée de Thomas Lorblanchet, champion du monde de trail, au début de la vidéo,

    et surtout admirez ces coureurs anonymes qui viennent prendre un plaisir dingue dans nos Pyrénées.

     

     

    Récréation : A deux reprises on y voit votre dévoué blogueur, trouvez le minutage de ces furtives apparitions (réponse en commentaire sur l'article SVP). Indices : dossard 654, veste orange, casquette rouge délavée et corsaire noir.


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  • Tout d'abord, quelques petits flashback sur le trail des citadelles :

    Ils sont beaux nos sangliers ! Héhé, je crois que finalement ils aiment la boue ^^

     
    Ensuite, un coureur a filmé le 40 km depuis l'intérieur de la course, regardez, c'est joli, et cela montre bien le parcours (pour les regards affutés, au début du film on y voit deux représentants de la harde ^^)
     
    Un photographe a fait de magnifiques photos sur le haut de Roquefixade, et on y voit du sanglier ! Regardez, le dernier concurrent tout en bas de la photo et du dernier raidillon, ben c'est bibi. La photo suivante c'est quelques minutes plus tard ...De très longues minutes, croyez moi !
     
     
     
     
    Maintenant, je crois que certains sangliers sont fiers de nos couleurs, et il y a de quoi !
     
    Début janvier, j'ai eu le bonheur de participer à l'Ice trail, réputée course de bucherons, regardez , en toute modestie, un beau sanglier bucheron :P. Alors rendez vous en janvier 2011 ?
     
     

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  • Phil, notre sanglier aux étoiles, nous a vaillamment représenté à la course des sangliers. Je vous laisse découvrir sa vision de la course, mais malgrés ce qu'il en dit, il a fait une jolie perf sur une course pas évidente.

    Article de Phil :

    Et bien une chose est sûre : le Sanglier n'a pas rué à sa propre course !

    21.2 km /  430 D+

    Pourtant des conditions de course idéales : temps ultra sec ; ( beaucoup de poussière ) ça change de la boue ;  soleil, petit air frais pour rafraichir le troupeau, cadre et parcours très agréable.
    Sauf que moi, je ne me souvenais pas que le profil de cette course était aussi exigeant.
    Alors fidèle à mon habitude et en modeste routier que je suis, je pars plutôt vite, aspiré par la meute de jeunes sangliers.
    Alors tout va plutôt bien jusqu'au 10ème où je passe en 1 heure pile poil, avec tout de même une gros coup derrière la tête avec les murs quasiment à la verticale du 6ème et du 8ème; alors ces 2 la, je vous jure que arrivé en haut on ne recourt pas tout de suite.

    Et puis .....   plus rien !!! plus rien dans les jambes, plus rien dans le bide, dans les tripes,  et par conséquence  plus rien dans le coeur...
    Je me traine, le regard fixé sur mes chaussures, je marche évidement dès que la pente s'incline mais aussi sur le plat.  
    Plus rien, plus de ressource, je veux manger mais je ne peux pas, seul le liquide peut passer et encore...
    En fait une sévère hypoglycémie qu'il s'est fait Le Loub.

    Relativement bien placé au 10ème en milieu de peloton, je me vois dépassé de partout, je pense abandonner mais bon c'est encore plus déprimant que de finir mal classé, alors je m'accroche jusqu'au 18ème où Marie, fidèle au poste tente de me relancer un peu mais sans grand succès tellement je suis à bout et incapable de courir correctement plus de
    <st1:metricconverter productid="300 m" w:st="on">300 m</st1:metricconverter>. Marie m' encourage sur le dernier kilomètre qui est synonyme de supplice pour moi, la ligne franchi je suis au bord du malaise et je remet quelques minutes avant de me sentir un peu mieux pour prendre un ravito, mais il n'y avait pas de saucisson...  

    Temps final sans grande importance :  2h17'38''  :-(

    Je joindrais une photo si j'en trouve sur le site dès qu'elles y seront.


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    Et oui, en ce dimanche de Pâques, la harde est de retour dans nos magnifiques Pyrénées, sur le mythique Trail des citadelles. Ciloute, Marie, Carolette et Le Loub s'alignent sur le 20 km (1000 m de D+), tandis que Cyril et moi tentons l'aventure du 40 km (2000 m de D+).

    J-1 : l'avant course

    L'avant course est en fait un voyage extrêmement studieux durant lequel, nous parlons soins, notamment Marie, qui nous parle de sa séance d'ostéo, qui peut se résumer par ce moment fort : "l'ostéo me prend par derrière, il me fait   "crack" ....et je ne peux retenir un "ooohhh" de bien être.

    Bien sur, nous parlons aussi gestion  de course, et pour le 40 bornes, l'objectif de 7h30 nous parait pas simple, mais jouable. Regardez ci dessous nos traileurs très concentrés :


     
    Quelques sangliers se motivent en épluchant des revues ad'hoc.
     
     
    Ci-dessous, ne vous y trompez pas, ne croyez pas que nous ne pensons qu'à la fête, c'est uniquement pour la récup que nous cherchons les meilleurs médecines. N'est ce pas Phil ?
     

    Une fois à destination, nous retirons les dossards et direction le Gîte le 16 de Fougax pour une apéro-pasta partie.
    Au passage, je tiens encore à remercier Pierrick et Walter pour leur accueil si chaleureux.
     

    J : C'est parti pour 40 kilomètres d'aventure !

    5h30, lever, un petit déjeuner copieux : jambon, riz au lait, café, jus d'orange, banane, tartines confiture, un coup d'oeil sur ce qui nous attend :

    Bon, la concentration commence, Le loub se lève, et conduit le guerrier Cyril et ma pomme à Lavelanet pour le départ.

    Superbe ! les monts qui n'étaient pas enneigés la veille le sont pour la course, c'est beau, et cela promet des conditions classiques pour le trail ....

    Après les derniers préparatifs dans la salle des fêtes, nous nous retrouvons sous la tente, pour le briefing, tout ca sur le fond musical des citadelles. Je vous le garanti, les deux sangliers sont chauds comme la braise. Regardez donc ces mines réjouies !

    Au passage, je crois qu'on pourrait demander à intégrer la Team Lafuma xD ^^
     
    8h du mat, c'est parti, tout de suite après les costauds du trail, les deux sangliers s'élancent, pleins d'enthousiasme et de volonté. Ce sera un grand jour pour la harde !
     
    Pris par l'émotion, j'en oublie de déclencher mon GPS, c'est au bout de 8 minutes de courses que je m'en aperçois, eheureusement que Cyril m'indique le temps loupé pour que je puisse calculer ma cadence et gérer ma course par la suite. Les premiers kilos sont font rapidement, autour de 10 km/h, l'envie est là, la niak aussi. Au bout d'un quart d'heure de course environ, nous arrivons à une première grosse flaque de boue, et comme l'année dernière, les coureurs font un bouchon pour passer sur le coté. En bon sanglier, j'évite le bouchon, patauge un chouillas et passe devant, Cyril restera dans le bouchon, on ne se retrouvera qu'autour d'une bière à l'arrivée.
     
    C'est partie pour la montée sur la crête de Madoual, c'est un peu boueux, mais moins qu'en 2009, et il ne pleut pas (enfin pas encore ^^). Les jambes sont là, la montée se fait vite et sans problème. Au sommet de la côte, on aperçoit la première citadelle, légèrement enneigée, Montségur. C'est magnifique.
     
     
    De la crête on redescend à travers quelques pâturages, puis la montée de Montségur démarre. A ma grande surprise, je la passe très facilement, je fonce malgré le dénivelé, je tiens le rythme des concurrents autour  de moi, super. Un car de touristes espagnols faisait aussi l'ascension du château, et semblait assez étonné de voir ces cinglés avaler l'ascension de cette manière ..... Pour ceux qui ne connaissent pas, par rapport à la photo ci dessus, l'ascension débute en contre bas à gauche, en terme de dénivelé, quand vous êtes au premier plan, au coin gauche de la photo, vous êtes à moitié de la montée (le parcours monte au château et en fait le tour avant de redescendre).
     
    Arrivé au checkpoint du château, cela fait un peu plus d'une heure de course, c'est l'heure de la barre de céréales au chocolat  ^^ La descente s'enchaine à une vitesse sympa, je croise Cyril, qui est en fin d'ascension, il a la banane jusqu'aux oreilles, tout semble aller, impec ! Je me dis Forza les sangliers. Et je remet un ptit coup. La descente va très vite, malgré certains passage boueux, la pente raide, quelques rochers, la descente se fait autour de 13/14 km/h, les bâtons sont d'un grande utilité pour conserver son équilibre.
     

    Peu après, nous arrivons au ravito de Montferrier. Là, je fais une pause de 1 ou 2 minutes, et ne peux résister à l'appel du saucisson ariégeois .... il est un peu plus de 10h30.

    Après Montferrier, nous entamons la montée vers Nalzen, raide, boueuse, mais ca passe. Ca y est, la météo commence à changer, nous prenons maintenant de temps en temps averses de pluie, de grêle, parfois des éclaircies. Bref, à partir de ce moment, la boue sera omnis présente sur la suite du parcours .... Parfait !

    Durant la descente de Nalzen, que j'arrive à enchainer aussi très vite (parfois c'est de l'équilibrisme ...), je rattrape un concurrent qui boite. Je m'arrête, il s'est foutu une cheville en l'air. Nous entendons une route à qq centaines de mètres, je lui propose de le porter pour la rejoindre, il refuse, semblant sur de pouvoir finir la descente (bien raide et grasse ...) seul. Je n'insiste pas, et reprend plein pot. Effectivement, après quelques minutes de course, je croise une route, préviens les bénévoles, et en fait une ambulance est déjà là et attend l'infortuné coureur. Hop, je repars. Gaz !

    Un coup d'oeil à ma montre, et je m'aperçoit que non seulement je suis super en avance pour l'objectif de 7h30, mais que je tiens aussi largement en moins de 7h. Naïvement, je me surprend à rêver à me rapprocher des 6h ... Je me dis, allez Steph, reviens les pieds sur terre, t'es loin de l'arrivée là ! Après Nalzen, nous rejoignons le village de Roquefixade, surplombé par sa forteresse, regardez ci-dessous c'est de toute beauté.

    Nous arrivons au pied de la falaise (en fait en bas à droite de la photo), et rejoignons la crête dont nous apercevons le départ en haut à droite en faisant le tour des falaises par la gauche. La montée est ....raide .... et nous la faisons avec un vent terrible, et froid sous une averse. En haut, je suis transis de froid, j'en ai du mal à relancer les jambes, les muscles sont raidis par le froid. Enfin, j'ai toujours la pêche (disons que je commence à être bien crevé, mais le moral est au beau fixe). J'entame la descente vers Roquefort les cascades et là .... au bout de quelques foulées de des belles descentes boueuses ... la cata .... la galère va commencer. Grosse douleur sur l'extérieur du genou gauche, en descente, je ne peut plus que trottiner en grimaçant ...on est au 25ème kilomètre ...Il en reste 15 avec encore des montées et le pire : des descentes. Autant vous dire que mon moral en a pris un méchant coup, les descentes étant un de mes points forts., et mon rêve de descendre sous les 7 heures s'effondre ... Entre la douleur et le moral dans les chaussettes, je suis à deux doigts de laisser tomber, quand je rencontre Noel. Noel est un V3, une figure locale, tous les concurrents, tout le public le connait et l'encourage, c'est impressionnant. Je reste qq temps avec lui, et à un moment une dame du public lui demande :

    "Noel, ca va ton dos ?"

    Et le gaillard de lui répondre :

    "Arf ....On verra ca à l'arrivée ....".

    Là, je me dis, "Steph, tout pareil, tu verras ton genou à l'arrivée !". Et je continue. Avec Noel, jusqu'à la fin on se doublera à tour de rôle, pour finir par faire les 5 derniers kilomètres ensemble, très sympa. Arrive bientôt le ravito de Roquefort : saucisson, et sublime bonheur un bouillon bien chaud aux vermicelles. Quel pied, vous pouvez pas imaginer. En plus, un rayon de soleil apparait. Je me fait une pause de 10 bonnes minutes, ou je m'assois sur un banc au soleil pour profiter de ma soupe et de mes tranches de saucisson. Au moment de repartir, je regarde le chrono, et je me dis "Oh purée, je peux encore faire mois de 7h ....Go !".

    Ensuite, dans la douleur et la boue, nous entamons la montée sur Pereille, puis la descente et la côte de Raissac pour finir sur la crête de Raissac. Autant vous dire, qu'il m'est maintenant impossible de courir même sur du plat, je finis en trottinant à moitié, et en m'appuyant sur les bâtons (vraiment utiles ces engins). Malgrés les genous en vrac (le deuxième, à force de compenser je pense fait mal aussi), je passe la dernière descente sans chuter alors que c'est un véritable toboggan de boue, à tel point que pas mal de concurrents y font directement en se laissant glisser sur le postérieur ...Ben non, j'ai réussit à la passer.

    Et je fini en boitillant sur l'esplanade de Lavelanet, en 6h32. La grand bonheur !

    Les citadelles ont tenues leur promesse : de la boue, de l'émotion, des concurrents sympas, une météo  de taré, des montées et des descentes très techniques, bref comme on dit ici, c'était rugueux ! Mais quel plaisir.

    Quelques photos de nos sangliers du 20 kilomètres

    Nos laies avant le départ, elles ont de l'allure non ? Ci- dessous, regardez Le loub est bien entouré non ? On se demande ce qui le fait marrer comme cela. Les filles vous en pensez quoi ?
    Ah, et Marie, avec son tee-shirt de finisseuse, amplement mérité.
     
    Bravo à tous nos sangliers pour cet esprit trail, ces perfs bien sur et surtout ces moments de fun.
     
    Les perfs :
     
    Si vous souhaitez visualiser parcours et temps de passages aux checkpoints cliquez ici
     
    En synthèse, voici les temps officiels :
     
    Pour le 20 km : (1er : 1h37, dernier classé : 4h32)
    Le Loub : 02:57:15
    Marie : 03:23:52
    Carolette : 03:26:28
    Ciloute : 03:35:42 (mention spéciale pour notre laie qui a gravit Montségur en étant bien malade ....)
     
    Pour le 40 km : (1er : 4h04, dernier classé : 10h21)
    Cyril : 06:59:44
    Ma pomme : 06:32:49
     
    Dernière minute !
     
    Je ne peux m'empêcher de mettre ce lien sur de magnifiques photos de coureurs du 40 kilos au sommet de Roquefixade. Cliquez ici
     
    Papier de Cyril :

    Le Warrior Cyril nous laisse ses impressions, je vous laisse découvrir.
    Article de Cyril.

    "De marathonien à Trailer il y a plus qu'un pas...il y a du dénivelé et si un dépucelage se doit d'être grand, celui-ci fut mémorable.
    Le récit linéaire de Stéphane m'a collé la chair de poule... pour ma part, ma mémoire des courses ne fonctionne que par flashs :
    - Stéphane qui franchit directement le gué là où tout le monde fait sa mijorée
    - la première montée vers Madoual, déjà dans le rouge et ça va durer plus de 7h (au secours, qu'est-ce que je fous là!)
    - et puis Montségur, majestueux, la neige qui a saupoudré les arbres et monts avoisinants... premier choc, première émotion!
    - je croise Stéph qui redescend tout guilleret de Montségur, ça me redonne la patate et encore plus quand à mon tour dans la descente je croise plein de concurrents au dossard jaune du 40km... je ne serai pas dernier ce soir!
    - la descente dans la glaise ocre de Nalzen avec une chute énorme à la clé... de la peur, de la douleur... je repars
    - la soupette aux vermicelles du premier ravito = un grand moment de bonheur, elle me régénère comme jamais une soupe avant elle (sauf peut-être le potage de légumes au resto "la Condesa" à Mexico il y a... 30ans! euh on
    s'égare!)
    - et puis : ROQUEFIXADE : glacial, imposant, RUGUEUX, j'en ai encore des frissons!
    - une comète, que dis-je un météore, qui me laisse sur place... c'est Monsieur LORBLANCHET, champion du monde de trail 2009, en promenade (dans à peu près le même temps, il parcourra 33 km  et 1600D+ de plus que moi!) Respect.
    - les 10 derniers km en compagnie de Yohan du Gers; il était là l'année dernière (7h40) il ne se souvient pas bien de la fin du parcours... je suis, nous sommes carbonisés, nous attaquons PEREILLE comme on peut, plutôt style bucheron, mais avec l'énergie et l'espoir d'atteindre Lavelanet en moins de 7h; les 2 derniers km sur les crêtes, l'oeil rivé sur le chrono et les pierres apparentes, nous en paraissent le double, la dernière plongée...
    c'est gagné 7h ... QUE DU BONHEUR, et aussi pas mal de doute et de souffrance! mais j'en reprendrais bien une petite louche... de soupette bien sûr!"

    Regardez donc la team Martin en pleine action ! Sont forts nos sangliers !

     
    Les clips officiels :
     
    Ca donne envie d'y retourner : Cliquez ici
     

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  • Je dois vous avouer, après une semaine d'entraînement dure, et notamment un jeudi noir où la fatigue m'a fait remplacer une séance d'accélérations en côte par une séance de récupération de 35 min, j'appréhendais cette sortie qui est la sortie la plus longue de mon plan d'entraînement.
     
    Après du repos vendredi et samedi, une préparation diététique ad'hoc hier soir ^^ (friture, beignet de calmar, moules frites et pintes d'Affligem :P), ce matin, malgré le retard sur le timing prévu, je me sentais prêt.
     
    Ptit dej - check
    Préparation du Kamelbag, boisson et bouffe - check
    Bâtons - check
    Trails - check
    Casquette - check
    Parcours : je regarde la carte, ok je dois courir 4h, une boucle dans la forêt de l'Isle Adam me ferait une sortie d'environ 30 km, ca doit le faire. Donc - check
     
    9h25, c'est parti sous un ciel gris, et une température de 4°, condition sèche, impec. A l'heure où je suis parti, j'ai croisé plein de joggeurs, qui visiblement m'ont pris pour un illuminé avec tout mon barda xD.
     
    Après une heure de course, je suis bien, première alimentation, une tite barre de céréales aux pommes. J'arrive en ce moment un peu au dessus du village de Chauvry (réputé pour son fromage de chèvre ^^). Au détour d'un sentier, je tombe sur ce palace :
     
     
    Génial, si on se perd, il y a de quoi se reposer au sec, au chaud et en sécurité, nickel. Je continue mon bonhomme de chemin, je suis super bien, mais n'accélère pas, je tourne autour de 9/10 km/h (enfin pas dans les grosses côtes ou je marche hein ^^). C'est cool. En sortant de la forêt de Montmorency, un peu au dessus de Chauvry, je ne peux m'empêcher de prendre une tite photo. Voila la suite de la ballade, traverser les champs, en direction de la masse brumeuse qui est la forêt de L'isle Adam.
     
     
     
    La traversée des champs se passe super bien, malgrés un petit vent frais. La caisse est la je suis content, le bon feeling des jambes, du corps, ce bien être d'être dans la nature font que mon esprit vagabonde. Mes jambes évitent les obstacles, pierres, ornières, .... Et pourtant mon esprit est complètement ailleurs.* A tel point qu'un VTiste me rattrape dans le dos sans que je l'entende, et j'ai fais un bond quand il m'a doublé en me  saluant !
    La forêt de l'Isle Adam est toujours aussi belle, avec de beau sentier dallé, notamment un, qui nus est dédié chère harde. Il s'agit de la route des sangliers. Elle est belle hein ? Bon, la photo écrase le relief, car je vous garantie, c'est une jolie côte. xD Pour fêter cette route, Je me goinfre d'une tite gourde de crème de marron (la Clément Faugier bien sur, faut pas déconner ^^).
     
     
    Après avoir traversé la forêt, je me retrouve de nouveau dans les champs, cette autre masse brumeuse que vous voyez; c'est cette fois la forêt de Carnelles.
     
    J'y vais ...J'y vais pas ? Arf, non, faut être raisonnable, si j'y fais la sortie fera plus de 40 bornes, c'est trop. Donc, je re-rentre dans la forêt et par d'autres sentiers et chemins, je rentre tranquillement sur la maison.
     
    Vers midi, un instant intense ! Je teste un nouvel aliment en course : la viande des grisons ...Un pure bonheur, les 4 tranches délicieusement salées sont passées avec une facilité. L'essayer c'est l'adopter !
     
    Au final, je suis super content, la baisse de régime de jeudi n'est plus là, je n'ai eu aucune alerte sur ma cheville gauche (celle qui avait eut une petite entorse).
     
    Cette belle ballade est à recommander, la boucle fait 35km, pour 650m de D+.
    Pour ceux qui ont Google Earth, voici le fichier kmz présentant la ballade :Cliquez ici
     
    Petite information, le 18/04, c'est les fugitifs. Allez voir le programme sur le site de FUN EVENTS, (dans mes liens sympas). Je crois que si je rentre entier des citadelles, je repartirai volontiers pour une course enchainé ^^. Qui voudra faire mon codétenu ? Fab ?

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