• 06/12/2009 : Avec les esprits de la Forêt - Indian Race

    L'Indian Race est une course atypique, se courant à 100% hors sentiers (si on lève pas les jambes, c'est le gadin d'assuré (branchages, trous, boue, rochers, ....)), les conditions météos faisant parties intégrante de la course. Pour la 4 ème année, mon sang de sanglier ne fait qu'un tour, et GRUIKKKK je m'inscrit ...

    Vous comprendrez pourquoi en regardant cette video Clin d'oeil     Video Indian race 2007/2008 (ceux qui m'y voit gagne une inscription pour l'édition 2010 ^^).

    Aussi, durant la semaine, je surveille la météo ...Cool , ca n'arrête pas de pleuvoir, les conditions vont être d'enfer !

    A 7 h du mat, durant le ptit dej, je regarde le temps, il pleuvote, fait autour de 10°, des conditions idéales. Je prépare mon sac, m'équipe, ma ptit chienne fait la fête, elle croit qu'elle va gambader ...ben non perdu Douce ! Héhé !

    Un peu avant 9h, je me présente au retrait des dossards, Loup Tranquille de la Team des Sangliers, dossard 82. On me donne le carton à poinçonner, ainsi qu'une carte scellée, à n'ouvrir qu'en cas d'urgence si on se perd dans la fôret, même pas peur, j'suis un sanglier aguerri dans ces bois.

    Peu avant le départ, Fab arrive, manque de pot, les inscriptions étaient complètes une semaine auparavant, il décide donc de faire la course en libre.

    9h45, briefing : boue, cris de joie, cris de guerre, 2 parcours, un long, et un cours, distance entre 20 et 30 bornes, 12 balises à trouver pour le long parcours, bifurcation à un endroit, prudence, attention pas se blesser ...tout ça ... Et 10h, c'est le départ par vague de 10 coureurs.

    Avec Fab, on part un chouillas rapidement, entre 9 et 10 km/h de moyenne, vu le parcours et le dénivelé, c'est un peu rapide (pour notre modeste niveau). On va le payer au bout d'une douzaine de kilomètres, Fab est fatigué et moi je me prends 2 chutes, dont une sur le franchissement d'un ravin boueux (cf ci-dessous, photo de gauche c'est  Fab, puis moi le zigottos en tee-shirt blanc (avoir du blanc pour l'Indian Race, c'est un truc qu'adore ma tite femme :) )

    Au bout d'une quinzaine de bornes, Fab, épuisé décide de marcher un peu et de prendre des routes (chemins^^) plus classiques pour retourner vers le départ. Je continue à un rythme correct, je cours sur le plat et les descentes, et marche dans les côtes et passages non "courables" (il y en a pas mal ^^)..

    Je loupe la balise 6 ...Et m...de ca fait 15 min de pénalité, arf, tant pi ....Je trouverai toutes les autres, ouf.

    Au programme, il y a eut les "classiques" de l'Indian Race, une balise sur un ilot au milieu d'une mare, une balise dans un tunnel innondé avec un peu de ramping sur un tas de boue, des ravins, des montées à 4 pates, ruisseaux à franchir ..... Et, comble du luxe, les conditions météo de cette année étaient digne des indiens : en haut de chaque colline, le vent soufflait très fort, les esprits de la fôret étaient avec nous (Arnaud, cela t'aurais beaucoup plût).

    Je reprends le fil de la course, vers le 16 ou 17 ème kilo, à la croisée 'un chemin, je recroise Fab ! Epatant ! Il reprend le parcours de l'Indian durant un kilo environ, puis décide de rallier l'arrivée et de m'attendre. Damned, le pauvre, il a du attendre longtemps, car on n'était pas arrivé ....

    De mon coté, la course continue, je me tords une cheville fragilisée par une torsion il y a une dizaine de jours, mais au bout de qq pas en marchant, la cheville chaude, j'suis reparti. Par contre au kilomètre 19, le trou ! Plus de jus, pourtant je m'était alimenté correctement, mais les jambes voulaient plus courir. Je me met donc à marcher pendant un bon moment, au moins1/4 d'heures d'affilé, j'en profite pour déguster des céréales et boire une boisson sucré, puis je me dis, allez, on repart ...Et la machine repart ...ouf !

    Au bout de 3h26 de course, j'arrive à l'arrivée, fatigué, rincé, boueux, mais super content. Quelle belle balade, quelle rigolade !

    Surtout, qu'un de mes moments préférés de l'Indian race, c'est le ravito à l'arrivée, j'adore : vin chaud, kougloff et carrés de chocolat noir ... Miam !

    Bilan : 3h26, cuisses, tibias et cheville esquintés (rien de grave), pour 24 kilomètres et 850 m de D+ hors sentier et une sensation de bien être terrible, et une course magique.

    Prochaine course, l'Ice trail (30 bornes) en fôret toujours, mais sur sentier cette fois.


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