• 01/04/2012 : Maratrail, et non ce n'est pas un poisson !

    Gruikkk les filles !

    Cela faisait longtemps qu'on avait pas parlé trail, non ?
    Alors il y a peu, a eut lieu dans notre belle forêt (pensez à la pétition ci-dessus, hein ?), une belle course bien sympa : le Maratrail.

    Au programme de cette course des Action Raid, 3 distances : 10 bornes, 21 bornes et 42 bornes.
    Le tout sous un soleil magnifique et une température idéale.

    Alors, que demande de plus le phacochère ?

    Correctement entrainé, je me suis aligné sur le 42 bornes.

    Après un habituel petit dej copieux et de circonstance, me voici dans la fôret.
    8h, dossard retiré, je me met dans mon QG, face au soleil qui perce entre les arbres, quelques balades d'Etienne Daho dans les oreilles, je suis zen, je suis bien, je me concentre.

    9h, départ, nous sommes une soixantaine de coureur à vue d'oeil, certains semble de sacrés gaillards, je me positionne en queue de peloton, pour ne pas partir trop vite, il y a quand même un marathon à se cogner ! Comme prévu, certains partent vite, je laisse filer, j'essaye de gérer ma course en me limitant en vitesse, pas plus de 11 km/h, sauf dans quelques descentes bien roulantes. Les sensations sont là, les jambes répondent, tout va bene. Je me fait doubler par de jeunes gars, plutôt speedy et un peu "foufous", j'apprendrai plus tard que ce sont des membres d'une équipe de basket.

    Le parcours fait 2 boucles de 21 km, je me suis fixé de parcourir la première boucle en repérant les points difficiles pour mieux gérer la fin de course, et bien m'en a pris ! lol.

    Avec si peu de participants, très vite on se retrouve à courir en solo, c'est agréable, on se sent libre, on médite, un pur plaisir. Puis on rejoint ou est rejoint par un concurrent, on parle, partage durant quelques minutes, avant de se retrouver à nouveau seul. C'est une belle alternance de convivialité et de moments natures, j'adore ça.

    Au bout de 30 minutes de course, je commence à boire (mélange maison : eau, citron et légèrement sucré), par la suite, je vais boire un tout petit peu toutes les 15 à 20 minutes, cela s'avère une bonne méthode. Coté alimentation, au bout d'une heure de course, je casse la croute toutes les 1/2 heures environ, au menu : pates de fruits, céréales, crème de marrons (la célèbre !) et viande des grisons pour avoir un peu de salé en fin de course. Ce sont des aliments testés et éprouvés, je cours ainsi en totale autonomie.

    Bon, outre la bouffe, je cours aussi ! Parlons un peu de sport.

    Je parviens à boucler les 10 premiers kilos en 1h06, c'est impec, aucune trace de fatigue, le moral est bon. Le parcours est roulant, et sec, il y a bien quelques côtes un peu raides (que je passe en marchant), mais je me dis que les costauds vont pouvoir peter les chronos.
    Péter les chronos ? ce n'est pas mon objectif, je vise de finir bien le 42 km, avec un temps inférieur à 5h30, et je me suis dit que si je met moins de 5h (ce serait un exploit), j'ouvre le champagne. A suivre, donc.

    Vers le 17ème kilomètre, on se fait rattrapper par les premiers du semi, cela tourne vide, coureurs légers et rapides, ce n'est plus la même discipline. Euh ... Je n'essaye pas d'accrocher le wagon !

    Vers le 20ème kilomètre, je rejoins petit à petit les jeunes qui m'avaient doublé sur les premiers kilos, un par un je les remonte, et discute bien avec l'un d'entre eux, très sympa. Ce sont des basketteurs, et plutôt des coureurs rapide, mais pas pour le long, ceci explique cela. Ils courent habituellement le 10 bornes en 38 min, et le visent en 36 min, ce n'est pas le même monde. Mais, par contre, en forêt, en terrain accidenté, sur du long, ce n'est plus le même monde. Je motive le gars, mais il ne cherche pas à s'accrocher. Je ne les reverrais plus.

    J'arrive à boucler le premier tour (environ 22 km) en 2h26, c'est bon.
    Pendant que je vois des coureurs du 21 en finir, je m'élance seul pour repartir pour une boucle

    A partir du trentième, cela commence à tirer dans les réserves, je lève le pied, et entre en mode gestion pur et dur, mais cela va encore. Vers le 33, je rejoins un autre concurrent, qui semble un peu dans la difficulté. Le rattrapant en haut d'une côte je lui dit "Pfou on rentre en mode gestion hein ?". Et le gars de me répondre : "Tu parles, ça fait longtemps que j'y suis !", on éclate de rire tous les deux. On restera ensemble durant environ 2 kilomètres de crapahutage, puis il lachera.

    Vers le 40 ème kilomètre, les genous commencent à me faire mal, essentiellement dans les descentes, du coup, je dois ralentir dans ce qui était mes points forts, dur dur ... Je finis avec quelques grimaces, mais bon, je tiens.

    J'arrive enfin au 42 ème kilomètre et  ....suis toujours en pleine forêt ! pas de ligne d'arrivée ! Damned !

    C'est donc un marathon ++, le moral en prend un petit coup, mais je m'accroche et fini au mental.
    Je repère enfin la dernière côte, la gravit, s'ensuit un petit monotrace ludique fait de petites montées et descentes, et enfin la ligne d'arrivée tant attendue.

    Je boucle les 44 km en 5h18, je suis content, objectif atteint, notamment le passage au marathon (42,2 km) en 5h03 était pour moi un bon temps (pas loin le champagne ^^).

    Donc très belle course, à la fois en paysage, en météo, en convivialité et en résultat sportif.

    Alors la harde, vous y viendrez en 2013 ?

    Puis vu les 3 distances, il y en a pour tous les goûts. ;-)

    Il y a quand même un bémol, mes genous. Je pense que je vais être raisonnable et mettre mes projets de grandes courses (plus de 70 bornes) dans une boite fermée à clef, car je n'ai pas envie d'abimer plus ma machine, et finir les courses en souffrant n'est pas ce que je cherche.
    Sport, boue, crapahutage, plaisir, dépassement de soi, nature,  oui, mais en préservant un minimum le bonhomme.

    Pour les curieux, voici le lien pour google map :
    http://www.neptunee21.org/file.php?i=20120409445149

    Quelques images.

    DSCN2989
    Ce coca et morceau de chocolat noir à l'arrivée est un pur moment de bonheur !
     
    DSCN2990
    Heureusement que le sanglier est là pour soutenir l'arbre !
    Etirements nécessaires ....
     
    DSCN2994
    Après l'effort, le réconfort.
     



    Pour les matheux :
    - distance : 44 km
    - temps : 5h18 (8,5 km/h de moyenne)
    - dénivelé :  un peu plus de 1000 m  de d+
    - classement scratch : 37ème / 70
    - passage au 10 : 1h06
    - passage au 22 : 2h26
    - passage au marathon : 5h03


  • Commentaires

    1
    Gruick Gruick
    Lundi 7 Mai 2012 à 15:30

    Respect et chapeau bas champion.

    @+

    Gruick

     


     

    2
    therichardot Profil de therichardot
    Vendredi 13 Juillet 2012 à 20:33
    Gruik !

    Merci mon Arnaud, quand est ce qu'on se roule dans la boue ensemble ? :-)
    3
    Le Sanglier Batave
    Mardi 14 Août 2012 à 12:47

    Salut Mon Stephane,

    Et be le 30 Septembre par exemple pour la grande classique Paris Versailles ... On arrivera bien a trouver un peu de boue du cote de la foret de meudon et quelques glands a se mettre sous la dent ah ah ah ...J espere que vs allez bien .J ai un peu barroude sur les sentiers des Pyrenees Orientales un grand bonheur de gravir ces sentiers de pierre dans les forets de pins ...Je te raconterai.

    Bises a tt la famille .

    Le Sanglier Batave gruickkkkkkkk


     

    4
    therichardot Profil de therichardot
    Vendredi 21 Septembre 2012 à 22:47
    Encore trop de bitume pour moi sur le PV mon Arnaud !
    Mais normalement je devrais être présent le 30 pour le picnic festif.
    Gruikkk !
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :